InformAction
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Gouvernement du Qu?bec (Cr?dit d'imp?t cin?ma et t?l?vision - Gestion SODEC)
Gouvernement du Canada (Cr?dit d'imp?t pour film ou vid?o canadien)
Radio-Canada
RDI
José Menga
José Menga a été menacé de mort par le commandant de la police pour avoir diffusé un reportage sur des divisions qui régnaient au sein de la police de Kisangani. Des escadrons de la mort ont tenté de l’assassiner. Il a fallu l’intervention de Reporters sans frontières et de la presse internationale pour que le gouvernement congolais intervienne. Aujourd’hui, il n’a qu’un but : défendre les plus petits. « Le journalisme, c’est la voix des sans voix, de ceux qui sont en bas et qui ne peuvent pas parler, seulement murmurer. Vous prenez ça et vous le portez plus loin ». Sa colère devant l’injustice, la guerre et la souffrance dérange les autorités.
André Kitenge
André Kitenge a une soif insatiable de justice sociale. Posé, calme, discret mais affirmé, il devient féroce quand il s’agit de dénoncer les exactions commises sur la population par les militaires. André sait pourquoi il fait ce métier. Il est convaincu que l’espace de liberté qu’il a trouvé à radio Okapi lui permet d’être proactif au Congo. Tous les jours, l’impact direct de ses reportages sur le sort de la population le pousse à continuer. « Maintenant les Congolais vous parlent, ils vous donnent du son, ils dénoncent. Ils se sont débarrassés de la peur. Donc je ne me sens pas seul dans cette lutte pour faire changer les choses ».
Jules Ngala
Lorsque la guerre fait rage, la salle de rédaction se met en branle, l’équipe se soude. Jules Ngala, animateur et grand reporter, est au cœur de l’action. Journaliste senior de Goma, Jules souffre dans sa chair de tous ces conflits qui dévorent son pays, en particulier sa région. Ce costaud au cœur tendre est épris d’une grande subjectivité lorsqu’il est en reportage, dans la mesure où subjectivité signifie avoir des sentiments, de l’empathie et des émotions. Mais il est doué d’une remarquable objectivité lorsque vient le temps de dégager une analyse journalistique des événements qu’il couvre. « Lorsque la population se livre à nous pour dénoncer des méfaits comme des exactions ou des viols, ça nous révolte... nous disons : notre arme, c’est notre micro. Nous ne sommes pas une radio de dénonciation, mais s’il faut dénoncer, nous le faisons, nous ne reculons pas ».
Radio Okapi est née le 25 février 2002, le même jour où commençait à Sun City en Afrique du Sud le Dialogue Inter-Congolais qui allait déboucher sur la transition vers la paix en République démocratique du Congo. C’est la première radio nationale de l’histoire de cet immense pays de l’Afrique centrale. Huit stations régionales couvrent l’actualité de l’ensemble du territoire, ses nouvelles sont diffusées en cinq langues au profit des 450 ethnies qui peuplent le pays. Elle a été mise sur pied par l’ONU, qui la protège, et par la fondation Hirondelle, une ONG suisse de journalistes qui crée des radios en zone de conflit. Radio Okapi est une radio libre qui travaille en zone de conflits et qui est souvent l’objet de menaces. Après trente ans de dictature sous Mobutu où la liberté de presse était totalement absente et cinq années d’une guerre dont les suites ont fait à ce jour 4 millions de morts, des journalistes risquent leur vie pour dénoncer le chaos qui perdure dans le pays.
(Un) beau film
Absolument remarquable
Exceptionnel
Un must
Pari réussi
Arr?ts sur Images Festival Charleroi 2008
Detroit Docs International Film Festival Prix du film le plus susceptible de changer le monde, 2007
Festival des Libert?s Bruxelles 2008
Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains Gen?ve 2009
Festival international de films francophones de Namur 2007
Films from the South Festival Oslo 2008
Global Justice Film Festival Oakbank (USA) 2009
Hot Docs Prix de l'Agence canadienne de d?veloppement international (ACDI) du meilleur documentaire canadien sur le d?veloppement international, Toronto 2008
Human Rights Human Wrongs Oslo 2008
Human Rights Prize pour un documentaire sur le r?le de la communication dans la promotion des droits humains et de la d?mocratie, 2008
International Human Rights Film Festival in Albania 2009
International Week of Justice Festival New Delhi 2008
Kassel Documentary Film and Video Festival 2007
Pan Africa International Vues d?Afrique, Montreal 2007
Prix G?meaux Nomination dans la cat?gorie Meilleur documentaire: soci?t?, 2008
Staten Island Film Festival 2008
VERZIO International Human Rights Documentary Film Festival Budapest 2008
World Community Film Festival Courtenay 2008
?crans Noirs du cinema africain et francophone Yaound? (Cameroun) 2009
Marda Loop Justice Film Festival Calgary 2011
En mettant les pieds en République démocratique du Congo, nous avons d’abord été frappés par les ravages de la guerre et l’extrême pauvreté de ce géant de l’Afrique centrale. Sans infrastructure routière, sans institution fonctionnelle, le pays survit au jour le jour. Et puis, on a découvert un peuple, meurtri mais ô combien solide, qui résiste envers et contre tous et qui force l’admiration. Ce film lui est dédié.
Nous avons travaillé comme rédacteurs en chef régionaux de Radio Okapi au Congo pendant plusieurs mois en 2004. Nous avons été touchés par l’impact qu’exerçait cette radio sur la reconstruction du pays et sur la population. Chaque enquête, chaque reportage d’Okapi mené sur le terrain donnait lieu à de grands attroupements, des moments authentiques où les gens révélaient sans censure aux journalistes congolais, témoins actifs de leurs problèmes, les abus qu’ils subissent tous les jours. Nous avons été bouleversés par la soif de la population congolaise à rétablir ses droits. À travers cette radio libre surgit une volonté collective de dire, de briser le silence. Envers et contre tous ceux qui, confrontés, veulent revenir en arrière. Cette liberté d’expression est maintenant implantée dans la marche du peuple congolais vers la démocratie, son impact est concret et effectif. Nous croyons que Radio Okapi est un précédent qui a valeur de modèle dans tout pays en zone de conflit. Et puis il y a urgence ; malgré sa pertinence, Radio Okapi est menacée de disparition lorsque l’ONU quittera le Congo.
Pierre Mignault & H?l?ne Magny
En République démocratique du Congo, dans ce pays où les violations des droits humains sont parmi les plus répandues au monde, les journalistes de Radio Okapi dénoncent au péril de leur vie les pires exactions dont sont victimes les populations civiles. Sur fond de rébellion, dans des zones dangereuses, Ondes de choc suit les journalistes dans leurs enquêtes sur le terrain. Dans ce pays où le silence s’impose à la pointe du fusil, Ondes de choc est un témoignage sur l’émergence difficile de la liberté d’expression et de la démocratie dans un pays déchiré par les séquelles de la guerre.
En République démocratique du Congo, le meurtre, le viol, les conflits armés et le pillage des populations civiles par les militaires font partie du quotidien d’un peuple qui croule sous le joug de l’oppression. Dans ce pays où règne le chaos et l’impunité, les journalistes de Radio Okapi dénoncent au péril de leur vie les pires exactions dont sont victimes les Congolais. C’est l’une des plus graves crises humanitaires dans le monde aujourd’hui.
Sur fond de rébellion, dans des zones dangereuses, les cinéastes Pierre Mignault et Hélène Magny suivent les journalistes dans leurs enquêtes. Sur le fleuve Congo, au cœur de la jungle équatoriale, des images inédites tournées clandestinement montrent comment un journaliste confronte des militaires sans scrupule qui se livrent au pillage et à la torture de la population. À l’Est, un journaliste se rend là où une nouvelle rébellion vient d’éclater et rapporte des témoignages bouleversants de victimes de viol et de pillages. Ailleurs, un autre échappe de justesse à un escadron de la mort pour avoir dénoncé le chef de la police. Partout dans le pays, les journalistes du réseau national de radio Okapi multiplient les risques pour informer les Congolais.
Ondes de choc est un documentaire coup de poing qui dénonce les crimes commis par les hommes armés en RDC. C’est aussi un portrait saisissant d’une radio libre et du courage de ses journalistes qui ont compris qu’ils avaient un rendez-vous avec l’Histoire.
Dans ce pays où le silence s’impose à la pointe du fusil, Ondes de choc est un témoignage captivant sur l’émergence difficile de la liberté d’expression et de la démocratie dans un pays déchiré par les séquelles de la guerre.
Avec la complicité de tout le personnel de Radio Okapi et plus particulièrement José Menga, André Kitenge, Jules Ngala, Yves Renard, Rhama Mbayi, Gisèle Kaj, Charles Ntyryica et Franklin Moliba Sese.