Crédits

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  • Scénario et réalisationCarole Lagani?re
  • RechercheVincent Audet-Nadeau, Carole Lagani?re
  • ImagesPhilippe Lavalette
  • Opérateur « steadycam »Gilles Fillion
  • Images supplémentairesFran?ois Vincelette, ?ve Lamont, Gilles Fillion
  • Prise de sonRichard Lavoie
  • MontageFrance Pilon
  • Montage sonoreAlain Blais, Michael Binette
  • Chanson thème Parc Lafontaine écrite et interprétée parFred Cotton
  • Musique originaleChristian Clermont
  • Mix sonoreMartin Messier
  • Assistant à la réalisationIan Oliveri
  • Direction de productionCatherine Drolet
  • ProductionNathalie Barton

Produit par

InformAction

Produit avec la participation financière de

Fonds canadien de t?l?vision cr?? par le gouvernement du Canada et l'industrie canadienne de t?l?vision par c?ble -FCT - Programme de droits de diffusion - T?l?film Canada - Programme de participation au capital

Gouvernement du Qu?bec (Cr?dit d'imp?t cin?ma et t?l?vision - Gestion SODEC)

SODEC Soci?t? de d?veloppement des entreprises culturelles ? Qu?bec

Gouvernement du Canada (Cr?dit d'imp?t pour film ou vid?o canadien)

et la collaboration de

Radio-Canada

PERSONNAGES PRINCIPAUX

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Daniel Guernon vient chercher au parc l'harmonie qui lui a fait défaut toute sa vie. Ex-alcoolique, il n'aime rien tant que de venir saluer les arbres et regarder les enfants jouer.

Stéphane Malo
, musicien spirituel, n'a aucune vie sociale en dehors du parc. Qu'il chante Hare Krishna ou Prévert, seul ou en groupe, il ne s'impose qu'une règle : être pleinement dans la beauté du parc.

Michel-Julien Barrette
, jogger, n'aime pas les étiquettes qui pendent aux costumes ad hoc de ses semblables. Courir, pour lui, c'est retrouver l'enfance, c'est faire le tour du monde de l'humain et de sa fiancée.

Odette St-Jacques
, la dame à la bicyclette fleurie, vient tous les jours écrire au parc. Des moments remplis de petits bonheurs et de grandes espérances.

Sylvie Simard
a plusieurs « petits-enfants », les descendants de Colombine et Gédéon. De mignons canards qu'elle a adoptés il y a 5 ans et qui sont de retour, chaque année, histoire de faire bombance avec le maïs et le gruau qu'elle leur donne.

Florence Fazio-Duval
a une maladie dégénérative et vit dans un centre de soins longue durée. Mais elle a son mari, Francesco, qui passe ses après-midi avec elle. Ils regardent les enfants se baigner, en silence, toujours amoureux.

Jean-Louis Guay
, un ancien de la chorale de l'Accueil Bonneau, écrit des chansons d'amour pour ceux qui ont tout perdu. Et il passe du temps, au parc, à écouter ceux qui sont seuls au monde.

François-Olivier Tessier-Brasseur
, 13 ans, connaît le parc comme le fond de sa poche. Avis à ceux qui cherchent un guide.

Ce sont les coins noirs du parc qu’Éric Lapalme connaît comme le fond de sa poche. Ou comment un jeune gai débarquant à Montréal découvre les joies de l'amour en plein air.


Festivals

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Rencontres internationales du documentaire de Montr?al (RIDM) 2006

Rendez-vous du cin?ma qu?b?cois (RVCQ) Montr?al 2007

Semaine de cin?ma du Qu?bec, r?alis? par les femmes Buenos Aires 2008

La cin?aste a su capter un paysage ? la fois campagnard et urbain, mais d?abord et avant tout humain (?) De magnifiques images Andr? Lavoie ? Le Devoir

Une ode simple et touchante ? un lieu tout aussi simple et touchant. Sinc?re. Natalia Wysocka ? VOIR

Un documentaire ? dimension humaine. Extr?mement touchant. Marie-Claude Beaucage ? Radio-Canada ? Christiane Charette ?

Note d'intention

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Un toit, un violon, la lune évoque l'importance du sentiment d'appartenance à la scène. Country s'intéresse tout spécialement aux gens qui retrouvent, dans les festivals country, le sentiment de faire partie d'une famille. Parc Lafontaine, petite musique urbaine, dans la continuité de ces films, s'attache à des gens qui fréquentent le parc Lafontaine pour se sentir appuyés, accompagnés. Ç’a été mon cas lorsque j'étais adolescente : j'y allais lorsque je me sentais seule au monde, incomprise. La vie qui émanait du parc me grisait, m'aidait à faire fondre cette petite boule que j'avais dans le ventre. Aujourd'hui encore, lorsque rien ne va plus, c'est là que je vais, spontanément. Les arbres me font du bien, j'adore me coucher par terre et sentir l'odeur du gazon, regarder le soleil jouer avec les feuilles, me fondre dans les luminescences de l'étang. Mais il y a aussi les gens, ceux qui s'échangent des balles, qui jonglent, qui font de la musique, qui patinent, qui font du parc un lieu vivant. Ces présences me réconfortent, elles me donnent l'impression de faire partie d'un tout.

J'ai retrouvé ce bonheur chez les gens que j'ai rencontrés. Chacun y a son espace, son terrain de prédilection, chacun y retrouve cette petite musique unique qui l'aide à mieux vivre. Le parc Lafontaine a quelque chose de magique, certes, mais on apprend ici à le connaître en s'approchant de personnages qui ont souffert et souffrent encore. Ces éléments font contraste, ils permettent de dire un lieu qui ne soit pas que ronrons, qui parfois pleure et dit la douleur. Un lieu vibrant, bruissant de contrepoints, à l'image de ces anonymes qu'on croise et dont on ne soupçonne rien.

Parc Lafontaine, petite musique urbaine
est le portrait d'un lieu public traversé par des individualités, une incursion de la campagne dans la ville. C'est une promenade dans un lieu unique où les sentiers et les parcours de vie s’entrecroisent.

Carole Lagani?re

Résumé court

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Documentaire de Carole Laganière qui s'attache à l'âme d'un parc et à celle de ceux qui l'habitent. Portrait d'un lieu où l'on se sent pleinement vivant, un lieu qui parle, qui écoute, qui réconforte.

Résumé long

Le parc Lafontaine est un poumon pour la ville, il en est aussi un pour l'âme. C'est la campagne, douce et apaisante, de ceux qui n'en ont pas. C'est un lieu de rassemblement, bruissant de vie, où l'on se sent moins seul.

Il y a celui qui vient communier avec Krishna sur son petit clavier de fortune et cet autre qui vient dire son amour aux arbres. Il y a cette femme qui écrit ses bonheurs et ses peines et cette autre qui ne peut marcher, mais rêve d'apprendre aux canards à voler. Une véritable communauté où des joggers philosophes côtoient des ados sociologues, un monde peuplé de musiciens qui improvisent, qui chantent Prévert, qui chantent la vie.

Le parc Lafontaine est une oreille attentive, une main sur une épaule, une voix. Un lieu qui parle, qui écoute, qui réconforte. Tourné sur quatre saisons, Parc Lafontaine, petite musique urbaine est un essai poétique qui s'attache à la petite musique du parc et de ceux qui l'habitent.