Crédits

Retour aux productions
  • Direction de la photographieAlex Margineanu
  • Scénario et réalisationHelene Klodawsky
  • MontageHannele Halm
  • Montage et conception sonore Beno?t Dame
  • Musique originaleOlivier Alary
  • ProductionNathalie Barton, Kat Baulu (NFB), Ravida Din (NFB)
  • Avec la participation deTalal Qdah, Amit Kitain, Merav Moshe, Nuha Dwaikat Shaer, Sami Kilani

Une coproduction de

InformAction Films

National Film Board of Canada

Produit avec la participation financière de

Qu?bec Cr?dit d?imp?t cin?ma et t?l?vision - Gestion SODEC

SODEC Soci?t? de d?veloppement des entreprises culturelles

Rogers Documentary Fund Canadian Film or Video Production Tax Credit

et la collaboration de

documentary Channel

Note d'intention

Retour aux productions

 

Fille de survivants juifs de l’Holocauste, je n’ai pas tardé à découvrir l’importance de témoigner de l’injustice. Mon premier long métrage documentaire, Des armes et des larmes (1988), portait sur la vie d’un jeune conscrit israélien servant dans les Territoires occupés et dont le chemin croise celui d’un jeune Palestinien de Jenin qui travaille illégalement dans un café israélien juif. Comme j’ai grandi dans un quartier juif conservateur de Toronto, j’avais d’importantes questions à partager avec ma communauté, précisément à un moment où, dans les salons d’Amérique du Nord, il était assez rare d’entendre parler d’un éventuel appui à un État palestinien ou aux droits des Palestiniens. Les diffusions et les projections de Des armes et des larmes ont suscité un débat animé.

 

Après la parution de Des armes et des larmes, je suis restée accro aux nouvelles sur le Moyen-Orient. J’ai réalisé nombre de films sur des thèmes internationaux, mais j’avais l’impression qu’il fallait laisser à des créateurs du Moyen-Orient la tâche importante de réaliser des documentaires sur cette région. Je me suis donc étonnée moi-même lorsqu’en 2009 je me suis lancée dans la réalisation d’un nouveau projet sur cette zone et ses conflits.

 

Semeurs d’espoir en terres arides  s’est profilé au moment où j’ai fait la connaissance du professeur Jim Torczyner de l’Université McGill, qui utilisait depuis plus de dix ans sa salle de cours de Montréal pour préparer des travailleurs sociaux de la Palestine, de la Jordanie et d’Israël à devenir des agents du changement dans certains des quartiers les plus pauvres et les plus polarisés du Moyen-Orient. Entre 2008 et 2014, j’ai suivi certains de ces diplômés en service social dans leur pays d’origine en me penchant à la fois sur leur histoire personnelle et sur les luttes de leurs concitoyens. Reconnaissants d’avoir pu faire leurs études à Montréal, Nuha Dweikat Shaer, Sami Kilani (à Naplouse, en Palestine), Amit Kitan, Merav Moshe (dans le sud d’Israël) et Talal Qdah (dans la partie est d’Amman, en Jordanie) m’ont confié leur histoire. Ils m’ont fait voir en quoi le fait de travailler avec les familles laissées pour compte se révélait fondamental pour bâtir une société civile dans les zones de conflit.

 

Nuha, Sami, Amit, Merav et Talal nous ouvrent un accès exceptionnel à des communautés qui figurent rarement sur l’écran radar des médias. Semeurs d’espoir en terres arides révèle ce qu’ils m’ont montré : que les plus touchés par la guerre et les conflits – qu’ils se trouvent en Israël, en Palestine ou en Jordanie sont généralement les démunis et les plus vulnérables. Mais parce qu’ils se situent au bas de l’échelle sociale, ces Israéliens, ces Palestiniens et ces Jordaniens ont beaucoup plus en commun que ce que voudraient leur faire croire – ou nous faire croire – leurs politiciens. 

 

Cette vision qu’ont mes protagonistes d’un avenir commun offrant à toutes les populations de la région, sans égard à leur classe, à leur ethnie ou à leur religion, la possibilité de bénéficier des mêmes droits, m’a profondément inspirée. Je leur serai toujours reconnaissante de m’avoir permis d’observer avec quelle somme de courage, d’espoir et de conviction ils cheminent vers l’accomplissement de cet objectif titanesque.

Helene Klodawsky

Résumé court

Retour aux productions

Tourné en Palestine, en Israël et en Jordanie, Semeurs d’espoir en terres arides nous présente une approche inédite fondée sur les droits de la personne pour susciter le changement démocratique dans cette région. Le film nous offre une perspective sans précédent du Moyen-Orient, et nous montre comment les initiatives menées sur le terrain par des travailleurs sociaux et des animateurs communautaires aguerris font germer l’espoir d’un changement durable.

Résumé long

Tourné en Palestine, en Israël et en Jordanie, Semeurs d’espoir en terres arides nous présente une approche inédite fondée sur les droits de la personne pour susciter le changement démocratique dans cette région. Ce documentaire intimiste nous transporte dans l’univers de travailleurs sociaux convaincus que toutes les populations méritent les mêmes droits. La cinéaste Helene Klodawsky nous offre une perspective sans précédent du Moyen-Orient. Elle nous montre comment les graines semées par ces militants  passionnés font germer l’espoir d’un changement durable.