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Qu?bec Cr?dit d?imp?t cin?ma et t?l?vision - Gestion SODEC
SODEC Soci?t? de d?veloppement des entreprises culturelles ? Qu?bec
Fonds documentaire Rogers
Gouvernement du Canada Cr?dit d'imp?t pour film ou vid?o canadien
T?l?-Qu?bec
TV5
Amir Masoumi, fidèle aux principes de la révolution, mais partisan d'un Islam ouvert qui l'a conduit en exil au Québec. Il revient à la recherche de son pays de rêves et de sa mère qu'il a quittée 20 ans plus tôt, sans pouvoir l'embrasser.
Aziz, celle qui est restée, compagne de jeunesse et de militance d'Amir, elle n'a rien perdu de son impertinence et de son courage, malgré les mauvais coups.
Abdolkarim Sorouch, le philosophe de la jeunesse en colère, celui qui réclame la séparation du religieux et du politique et qui en paie le prix.
Saïd Hadjarian, qui fut chef des services secrets de Khomeini avant de devenir l'un des principaux artisans de la Réforme et l'architecte de la victoire électorale du président Khatami.
Toktam, qui a 20 ans et qui réclame plus de joie de vivre sinon elle quittera le pays.
Madame Massoumeh Ebtekarame , vice-présidente de la République islamique d'Iran, qui croit au second souffle d'une révolution fondée paradoxalement sur le culte des martyrs et de la mort.
Marjane, dont la beauté lumineuse se pare de blanc pour mieux affirmer sa résistance et sa liberté, subtilement.
Hassan Abdulrahman, alias David Belfield, noir, musulman et américain, héros en Iran pour avoir assassiné en 1980 Ali Akbar Tabatabaï qui était chargé par la CIA d'exécuter l'Ayatollah Khomeini. Criminel aux États-Unis, il est recherché par le FBI qui l'a repéré dans Kandahar, le film de l'Iranien Mohsen Makhmalbaf.
Un document précieux
(Un) très beau documentaire
Prix G?meaux 2002 Meilleur documentaire
Festival International du Film de Vancouver 2002
Global Visions Film Festival 2002 (Edmonton)
En Iran, tout peut arriver. Tandis qu’un exilé retourne dans sa contrée natale, Salam Iran pénètre un pays où les morts et les martyrs sont plus vivants que les vivants. Un fascinant voyage dans cette terre, entre réformes et tradition, où philosophes et poètes, contrairement aux politiciens, ont le dernier mot.
« Mes premiers voyages en Iran, je les ai faits avec Amir sans jamais quitter Montréal. Jusqu’au jour où un vent nouveau d’espoir s’est levé sur Téhéran. Après 18 ans d’exil, Amir a décidé de rentrer. Moi, j’ai décidé de faire un film. C’est une histoire simple en apparence. Mais elle va se compliquer. Dans ce pays où les morts et les martyrs sont plus vivants que les vivants, où le passé est plus présent que le présent et où l’invisible domine le visible, tout peut arriver. La lutte des femmes, le ras-le-bol des jeunes, le combat des démocrates expriment un désir de liberté et une envie de vivre que le pouvoir des Mollahs conservateurs ne réussit plus à contenir. Aujourd’hui, en Iran, l’échec de la révolution ravive la coupure entre un Islam obscurantiste que le tourbillon de l’eau effraie et un Islam ouvert sur le monde prêt à affronter la vague de la modernité qui libère la parole et les corps... »
Jean-Daniel Lafond